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La Cessoie à Lambersart, Verlinghem et Saint André Procès et comptes 1538-1650. Par Régis Nolf
Contexte : Le seigneur de la Cessoie et son receveur demandent à ce que les chapons des rentes seigneuriales soient livrés "en plume" (C'est-à-dire vivants). A défaut, si les chapons n'ont pas été livrés "en plume", le seigneur et son receveur veulent appliquer une priserie particulière, spécifique au fief, pour valoriser les chapons.
Les tenanciers soutiennent que les chapons n'ont jamais été livrés "en plume" et qu'ils ont toujours été valorisés à la priserie du Prince. Par ailleurs le seigneur veut faire payer comme relief (droit de succession) deux années de rentes seigneuriales au lieu d'une seule.
Les enfants et héritiers de Jacques DESCAMPS (Décédé en novembre 1610) refusent de payer ce que demande le receveur, ce dernier les assigne en justice.
Lors des enquêtes faites en 1611-1615, les tenanciers apportent des preuves de paiements de reliefs égaux à une année simple de rentes seigneuriales et de valorisation des chapons à la priserie du Prince.
Parmi ces preuves, les tenanciers utilisent aussi les rapports et dénombrements faits par les précédents seigneurs de la Cessoie à leur suzerain le châtelain de Lille, où les seigneurs précédents "avouent" que le relief des tenanciers est égal à une simple année de rente et que les chapons sont valorisés à la priserie du prince.
Sur le fond, le jugement des hommes de fiefs de la Gouvernance de Lille donne raison aux tenanciers : Le relief est égal à une année simple de rentes seigneuriales et les chapons se payent en monnaie à la priserie du prince.
Nous voici donc devant toute une série de documents d'un grand intérêt généalogique et historique.
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